Ce dimanche se déroulait le grand fooding d'été de Lyon. Kesako? Fooding est originellement la contraction des mots Food et Feeling, et représente un mouvement vieux d'une petite dizaine d'années qui consiste à émanciper la cuisine de ses carcans formels et étoilés. Par exemple, manger un hamburger au fois gras dans un parc est désormais considéré comme un acte de gastronomie au même titre qu'un superbe lièvre à la royale dans un grand établissement. Certains grands chefs comme Thierry Marx ont complètement intégré cette philosophie en remettant au gout du jour la street food, ou les joies de partager des créations culinaires de haut rang, comme ça sur le pouce, au coin d'une rue parisienne.
Dimanche 7 juin donc, 18h, le magnifique cadre de la résidence d'artistes les Subsistances ouvre ses portes sur une pelouse encadrée de stands tenus par divers chefs régionaux, parmis lesquels Nicolas Le Bec ou encore Christophe Aribert. Chacun propose une création servie dans un bol polystyrène parfois agrémentée de petites piques. On pouvait notamment y déguster cubes de quenelle de brochet, mini brochette de bœuf Angus, râble de lapin poêlé, composition fromagère, féra grillé et bien d'autres. Il faut signaler que cette année, les mets étaient tous succulents, mention spéciale au féra grillé au pain, citron, bergamote, poireaux et fenouil, à la fois croquant et fondant, superbe! Le tout dans une ambiance de pic-nic bonne enfant où chacun fait la queue aux stands sans oublier de commander pour les copains, pendant que ces derniers se ravitaillent en rosé au stand Chapoutier. 10 euros l'entrée, 1 euro le verre, et 5 la bouteille, tous les bénéfices sont reversé à l'association "action contre la faim", une bonne chose.
Quelques incompréhensions néanmoins. Comment un évènement qui se veut populaire et véhicule une idée de démocratisation de la gastronomie réussi à faire exister un statut "VIP "pour certaines activités. En effet, Monoprix partenaire de l'organisation avait disposé des serviettes de pic nic permettant de distinguer les hôtes qui avaient droit a des vins servis en plateau et autres réjouissances, absolument hors sujet. De même, une entrée VIP permettait à quelques invités privilégiés d'éviter la très longue queue et d'accéder à certains ateliers moins publics. Quatres heures de festivités ne nous ont toujours pas aidé à comprendre la manoeuvre nécéssaire à l'accès de l'atelier oeunologique, on pouvait en effet observer quelques "heureux" prendre part à une dégustation de vin exclusive, pendant que nous autres nous contentions des piètres bouteilles de chapoutier qui même à ce prix ne valent pas beaucoup de chandelles. Ces Rosé, viognier et coteaux du tricastin sont de bien pàle facture, et ne justifie pas du tout le nom du domaine qui les porte...
Un très bon moment au final, c'est juste dommage que de si belles intentions altruistes soient ternies par un marketing exaustif allant jusqu'à la peopolisation d'un tel évènement.
Dimanche 7 juin donc, 18h, le magnifique cadre de la résidence d'artistes les Subsistances ouvre ses portes sur une pelouse encadrée de stands tenus par divers chefs régionaux, parmis lesquels Nicolas Le Bec ou encore Christophe Aribert. Chacun propose une création servie dans un bol polystyrène parfois agrémentée de petites piques. On pouvait notamment y déguster cubes de quenelle de brochet, mini brochette de bœuf Angus, râble de lapin poêlé, composition fromagère, féra grillé et bien d'autres. Il faut signaler que cette année, les mets étaient tous succulents, mention spéciale au féra grillé au pain, citron, bergamote, poireaux et fenouil, à la fois croquant et fondant, superbe! Le tout dans une ambiance de pic-nic bonne enfant où chacun fait la queue aux stands sans oublier de commander pour les copains, pendant que ces derniers se ravitaillent en rosé au stand Chapoutier. 10 euros l'entrée, 1 euro le verre, et 5 la bouteille, tous les bénéfices sont reversé à l'association "action contre la faim", une bonne chose.
Quelques incompréhensions néanmoins. Comment un évènement qui se veut populaire et véhicule une idée de démocratisation de la gastronomie réussi à faire exister un statut "VIP "pour certaines activités. En effet, Monoprix partenaire de l'organisation avait disposé des serviettes de pic nic permettant de distinguer les hôtes qui avaient droit a des vins servis en plateau et autres réjouissances, absolument hors sujet. De même, une entrée VIP permettait à quelques invités privilégiés d'éviter la très longue queue et d'accéder à certains ateliers moins publics. Quatres heures de festivités ne nous ont toujours pas aidé à comprendre la manoeuvre nécéssaire à l'accès de l'atelier oeunologique, on pouvait en effet observer quelques "heureux" prendre part à une dégustation de vin exclusive, pendant que nous autres nous contentions des piètres bouteilles de chapoutier qui même à ce prix ne valent pas beaucoup de chandelles. Ces Rosé, viognier et coteaux du tricastin sont de bien pàle facture, et ne justifie pas du tout le nom du domaine qui les porte...
Un très bon moment au final, c'est juste dommage que de si belles intentions altruistes soient ternies par un marketing exaustif allant jusqu'à la peopolisation d'un tel évènement.
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