mercredi, août 17, 2011

A perte de vin...





Le Drôme Provencale est cette terre que beaucoup ont pu découvrir il y a 5 ans lorsque le TGV a commencé à s'y arrêter, reliant ainsi Paris à Valence en moins de 3 heures. Mais qu'est ce que la "Drôme Provencale" en fait? Ni plus ni moins qu'une partie de la Drôme qui par ses vues, ses vies et ses vins fait d'elle le "gate away" de la Provence. Vous savez celle qui aspire aux clichés des olives parfumées, des fruits vendus sur le bord de la route et des routes escarpées qu'affectionne le Tour de France, bref toute l'idée d'épinal que l'on se fait du Sud...


Et c'est vrai qu'à ce titre le dépaysement est total et qu'il suffit d'un café dans les rues de Nyons pour vous prendre à réver de jouer dans un film adapté d'un livre de Pagnol! Certes la région surjoue de cette idylle en promouvant ses richesses à toutes les sauces! Mais bon, si l'on considère que le propre d'une spécialité est d'être justement singulière et rare, c'est un peu poussé de prétendre que l'agneau, les olives, l'huile qui en découle, le vin, les truffes, les fromage de chèvre, le miel, les pates de fruits, les abricots, les caillettes sont des denrées si rares que leur prix frolent ceux du fois gras!


Une fois passé les pièges de clichés, une évidence s'impose néanmoins! Les vignes sont à perte de vue...Vous roulez entre Valreas, Grignan, Richerenches et le raisin s'impose à vous, à coup de panneaux de producteurs, de coteaux fabuleux et de domaines imposants..c'est dur de bien choisir oû s'arréter tellement les sollicitations sont nombreuses. Pourtant cachés au coeur de ces coteaux, on découvre des merveilles de nectars, des personnages haut en couleur qui ne vous font pas regretter d'avoir passer la porte. Il semblerait que la surproduction locale et totale pousse certains à repousser les limites de leurs cépages, et à d'autres de développer des approches viticoles très originales.


Pour preuve ce jeune producteur Phillippe Viret qui a érigé un véritable temple antique perché sur les hauteurs de la bourgade de Saint Maurice les Eygues. Pour lui, le vin ne doit pas rester dans ces cuves et voyager un peu pour se faire connaitre. Aussi, cet afficionado de la démarche bio totale développe le label de la cosmoculture qui prend en considération des paramètres tels que l'alignement lunaire ou encore la position terrains pour construire ses cha. Il expérimente également l'elevage des vins en jarre, comme au temps des romains! Ses vins sont sans souffre aucun et ses cuvée yin et yang développent ainsi des arômes purement naturels et sains. Un personnage à vraiment rencontrer...






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